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Ozias Leduc, un artiste entre ciel et terre
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Un artiste inspiré

Détail d'une photographie illustrant Ozias Leduc, d'âge moyen, et deux amis à Correlieu.
Un artiste inspiré
Un artiste inspiré

Ozias Leduc et deux amis à Correlieu. (détail)

Un monde d’amitié et de réflexion

Rencontres et créativité

Écrivains, peintres, musiciens et amateurs d’art visitent Correlieu, sa maison-atelier, pour s’entretenir avec l'artiste. L’amitié entre Leduc et ses visiteurs se reflète dans les portraits qu’il peint d’eux.

L’image qu’il laisse de certains souligne le côté emblématique et solennel de leur position. Ses portraits sont les témoins de la vie intime de l’artiste et nous permettent de mieux saisir son univers, ses relations avec les autres. Ils donnent également l'occasion à Leduc de s’exprimer librement, ce qui lui permet de mieux capter la singularité et la personnalité des sujets.

C'est au cours des années 1940 et 1950 qu'Ozias Leduc reçoit à Correlieu de jeunes artistes modernes tels Paul-Émile Borduas, Jean-Paul Riopelle, Fernand Leduc, Françoise Sullivan, Ulysse Comtois et Noël Lajoie.

Tout en étant curieux des théories artistiques modernes, il ne se rallie à aucune d'entre elles, privilégiant plutôt le développement sa propre démarche plus formelle.

Ce qui importe à l’artiste, c’est avant tout l’expression de la pensée plutôt que l’apparence du sujet. Leduc s’adresse à l’esprit en travaillant sur le sens profond de ce qu’il peint plutôt que d'en faire une simple description visuelle. 

Une des grandes qualités de l'oeuvre de Leduc est sans aucun doute sa poésie. Son oeuvre nous dévoile une expression intense, alliant simplicité de la forme, luminosité et dextérité technique.

Le voisinage de Correlieu

En plus des intellectuels de la grande ville, Leduc accueille également à Correlieu ses concitoyens. Certaines amitiés qu’il tisse avec ses voisins ou des résidents de la région font émerger des projets de collaboration.

Leduc réalise, entre autres, une série d’illustrations pour les ouvrages de Claude Paysan (1899) et Carabinades (1900) d’Ernest Choquette. Le projet de Claude Paysan, l’un des premiers de ce genre en littérature canadienne-française, inspire à Leduc une quinzaine de fusains tirés du récit de l'auteur.

Ce travail d’illustrateur pousse Leduc vers un autre type de production artistique, qu’il imprègne de l’atmosphère et de la lumière caractéristiques de ses tableaux. Son milieu de vie, la montagne, le village de Saint-Hilaire et l'environnement rural servent de cadre aux scènes illustrées du récit.

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