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Ozias Leduc, un artiste entre ciel et terre
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Sur la terre comme au ciel

Détail de la technique de marouflage où on voit en gros plan le coin d'un canevas peint, fixé sur un mur ornementé d'une église.
Vue de l'intérieur de l'Église de Saint-Hilaire, en direction de l'autel.
Sur la terre comme au ciel
Sur la terre comme au ciel
Photo historique montrant Ozias Leduc de profil, assis devant un tableau religieux, avec un livre posé sur ses genoux.

De gauche à droite : Détail de marouflage (photo : LB) • Église de Saint-Hilaire (photo : LB) • Ozias Leduc

Introduction

Ozias Leduc et l'art religieux

Dès le début de sa carrière, Leduc est amené à travailler sur des projets d’art religieux.  À Montréal, le jeune artiste oeuvre comme peintre de statues de plâtre à l’atelier Carli, en tant qu'apprenti auprès du peintre muraliste Luigi Capello et comme assistant dans l’atelier d’Adolphe Rho. 

Par la suite, Il exécutera à son compte sa première commande pour l’église Saint-Paul-l’Ermite. En 1892, il signe un important contrat pour la cathédrale Saint-Charles-Borromée de Joliette.

Véritable entrepreneur, Leduc voit à toutes les étapes de la réalisation du projet, notamment en établissant le programme décoratif et iconographique avec l’autorité paroissiale, en estimant les coûts et en assurant sa réalisation. 

C’est en 1896 que l’artiste entreprend la décoration de l’église de Saint-Hilaire, l’un de ses chefs-d’œuvre. Ce projet comporte de grandes peintures illustrant les sept sacrements, les quatre évangélistes, l’assomption de la Vierge, Saint-Hilaire de Poitiers, l’adoration des Mages, l’ascension du Christ, ainsi que quatorze stations du chemin de croix (inspirées du peintre et graveur autrichien Furik). 

Leduc peint des décors religieux pour des raisons économiques afin de s’assurer un revenu. Les conditions sont parfois difficiles, tant au point de vue physique que psychologique, étant données les contraintes auquel il doit faire face.

Au long de sa carrière, il réalise la décoration de plus d’une trentaine d’églises et chapelles. De ce nombre, il n’en subsiste en tout ou en partie que la moitié. L’église Notre-Dame-de-la-Présentation à Shawinigan fut sa dernière commande.

Je ne suis pas un martyr de l’art. Tout me fut très aisé. Labeur et discipline, au cours de ma vie, ont été mes collaborateurs avec une chance persistante qui me favorise encore. - Ozias Leduc

Localisation des Églises

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Carte de localisation des Églises

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