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Ozias Leduc, un artiste entre ciel et terre
Musées numériques Canada

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Un artiste inspiré

Détail d'une photographie historique de deux femmes se tenant par la taille et par dessus l'épaule. Elles sont habillés de manière formelle, à l'extérieur en été devant une cloture de bois.
Détail d'une photographie historique d'un homme barbu d'âge avancé, portant un chapeau, devant la porte d'entrée d'une maison de bois.
Un artiste inspiré
Un artiste inspiré
Détail d'une photographie historique d'une femme debout, vêtue d'une robe formelle, posant pour l'artiste.

De gauche à droite : Ozéma Leduc (à droite) et une amie non identifiée, détail d'une photographie d'Ozias Leduc, tirée d’un négatif sur verre (BAnQ Vieux-Montréal, colorisation photographique : LB) • Antoine Leduc, père de l'artiste (détail) • Florence Bindoff (détail)

Portraits féminins, visages familiers

Un artiste et ses modèles

Ozias Leduc demande régulièrement à ses proches de poser pour ses peintures. Il s’initie à la photographie vers le milieu des années 1890, ce qui permet d’éviter à ses modèles de tenir la pause pendant de longues heures.

Il utilise surtout sa jeune sœur Ozéma comme modèle. On peut la retrouver dans l’œuvre La liseuse, peinture de 1894. Il représente l’adolescente en pleine lecture, un livre ouvert tenu entre ses mains. Le fond sobre et la lumière émanant du visage rappelle Rembrandt. Quant au traitement du sujet, Leduc accorde beaucoup d’importance aux activités intellectuelles comme la lecture, possiblement un rappel de sa propre jeunesse. L’artiste utilisera également Ozéma comme modèle pour la Vierge Marie dans le tableau de L’Assomption de l’église de Saint-Hilaire.

Certains passent aussi des commandes à Leduc, pour garder une trace de leur apparence ou pour la postérité. L'artiste peint non seulement des hommes importants, comme des membres du clergé et des hommes politiques, mais également des connaissances et des amis.

Il réalise ainsi plusieurs portraits de ses proches, dont un de Florence et un second de Fred Bindoff qu'il côtoie pendant les trente-cinq dernières années de sa vie. Florence était réputée pour son élégance et sa grâce, et c’est de cette manière que Leduc la capture. 

Bon nombre des portraits féminins sont initiés par Leduc lui-même, d'un style beaucoup plus libre. Il sait donner juste lecture de son époque et de son entourage. Homme habituellement réservé, il nous dévoile à travers ses portraits une certaine intimité. 

Ce que je cherche, c’est toute la ressemblance, qui me paraît nécessaire jusqu’à un certain point; mais c’est surtout le caractère, la manière d’être habituelle de mon modèle que je veux fixer. - Ozias Leduc

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