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Type Musée à ciel ouvert : Bestiaire de la route du richelieu

Le loup gris

Le loup gris est le plus grand canidé sauvage du monde. En général, le mâle est plus gros que la femelle. La couleur la plus courante de sa robe est le gris moucheté, mais elle peut varier du blanc au rouge, au brun ou au noir. Divers habitats sont colonisés par le loup gris, notamment la forêt, la toundra, le désert, la plaine et la montagne. Il n’y a plus de loups sur le territoire de Saint-Antoine-sur-Richelieu, mais il y en a beaucoup dans les traditions et le folklore québécois.

À l’origine, le territoire de Saint-Antoine-sur-Richelieu faisait partie de la seigneurie de Contrecoeur, concédée en 1672 au Sieur Antoine Pécaudy par Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France. En 1695, Marie Pécaudy hérite de 42 arpents de la seigneurie qu’elle nomme Saint-Antoine en l’honneur de son père. En 1724, Pierre Archambault établit ses quatre fils sur 13 arpents par 40, et c’est sur l’une de ces terres que fut construite la première église de Saint-Antoine-de-Padoue, en 1750.

Le renard

Animal polyvalent, le renard s’adapte à une variété de milieux. Il est apprécié en agriculture, car il se nourrit d’insectes et de petits mammifères nuisibles aux récoltes. C’est un animal très rusé. Les tours qu’il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très célèbre dans de nombreuses œuvres littéraires.

Fondée en 1855 comme paroisse et constituée civilement en 1914, son nom rappelle le saint apôtre Mathieu. Au cœur d’une vaste campagne, la localité est située dans la plaine du Saint-Laurent, sur la rive nord de la rivière Richelieu.

L’aigle royal

L’aigle est l’un des plus grands et le plus puissant de tous les oiseaux de proie de la famille des Accipitridés, il possède une vue perçante, un bec crochu à bords tranchants et un tarse emplumé jusqu’à l’extrémité des doigts. Une halte migratoire est située près de Saint-Jean-sur-Richelieu. Selon la période de l’année, on peut apercevoir dans la région différentes espèces d’oiseaux, dont l’aigle royal.

Saint-Jean est un nom de hameaux et de localités que l’on rencontre très fréquemment. Ces toponymes viennent de saint Jean le Baptiste, dernier des prophètes avant le christ. En 1666, un premier fort en bois, le Fort Saint-Jean, est érigé sur la rive de la rivière Richelieu, à l’initiative d’Alexandre de Prouville de Tracy. Une première paroisse, Saint-Jean-l’Évangéliste, est fondée en 1667. Elle est nommée en l’honneur de l’évangéliste Jean de Patmos et d’Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal français et ministre de Louis XIII. L’actuelle municipalité est issue de la fusion, en 2001, de cinq localités.

La tortue

Symbole de persévérance et de sagesse, la tortue est présente à l’état sauvage notamment dans la rivière l’Acadie, principal tributaire de la rivière Richelieu, et son affluent, le ruisseau Massé. Le réseau de ce dernier s’étend sur 58 km et traverse plusieurs zones agricoles et urbaines, dont le territoire de Saint-Basile-le-Grand, mais également des marais, des tourbières et quelques peuplements forestiers marécageux. Le ruisseau est reconnu et protégé comme étant un corridor pour la biodiversité en Montérégie. On retrouve deux espèces de tortues dans la région, soit la tortue molle à épines et la tortue géographique.

Contrairement aux paroisses voisines riveraines du Richelieu, le cœur du village de Saint-Basile-le-Grand est implanté au milieu des terres, à proximité du chemin de fer, nouveau mode de communication et de transport à l’époque de sa fondation. C’est en 1870 que ce territoire, autrefois inclus dans la seigneurie de Chambly, a été reconnu comme paroisse distincte, répondant ainsi au besoin exprimé par un groupe de résidants dirigés par Basile Daigneault. C’est d’ailleurs en son honneur que fut nommée la paroisse. L’année suivante, en 1871, Saint-Basile-le-Grand devient officiellement une municipalité et elle obtient le statut de Ville le 5 juin 1969.

Le chevalier cuivré

Le chevalier cuivré est une espèce menacée que l’on ne retrouve nulle part ailleurs qu’au Québec et plus particulièrement dans la rivière Richelieu. La forme de ses écailles, rappelant l’armure métallique des chevaliers, de même que sa couleur cuivrée, lui ont valu ce noble nom. La rivière Richelieu est le seul cours d’eau où des activités de reproduction sont confirmées. Une aire d’alevinage a d’ailleurs été identifiée dans la rivière Richelieu, entre le barrage de Saint-Ours et le bassin de Chambly, plus précisément dans le secteur de l’île Jeannotte et de l’île aux Cerfs à Saint-Charles-sur-Richelieu.

Le 1er mars 1695, le gouverneur Frontenac concède une quatrième seigneurie sur le bord du Richelieu à François Hertel de la Fresnière, militaire, en considération de ses bons et loyaux services à la patrie. Cette seigneurie, baptisée par François Hertel Saint-François-le-Neuf, deviendra plus tard Saint-Charles-sur-Richelieu, en l’honneur de l’évêque Charles Borromée.

La bernache / L’outarde

Le terme outarde est familièrement utilisé pour nommer la bernache du Canada. Cet usage est attesté dès les récits de Cartier et de Champlain. Ce nom proviendrait de sa ressemblance avec le mâle de l’outarde canepetière qui, pourtant, en est totalement différente puisque la bernache est un oiseau aquatique et l’autre, terrestre. Cette confusion remonte à l’arrivée des premiers explorateurs. Le mont Saint-Hilaire a été désigné Refuge d’oiseaux migrateurs en 1960. Les bernaches du Canada se rassemblent par centaines sur le lac Hertel en automne, durant la période de migratoire.

C’est en décembre 1694 que le gouverneur Frontenac concède la seigneurie de Rouville à Jean-Baptiste Hertel. Le mont est nommé en l’honneur de saint Hilaire de Poitiers, qui fut évêque de Poitiers vers 350. La municipalité de la paroisse de Saint-Hilaire fut créée en 1855. En 1912, une partie du territoire fut érigée en municipalité de village. En 1963, le village devient Ville de Saint-Hilaire-sur-Richelieu. En 1966, la petite corporation municipale de Mont-Saint-Hilaire (le secteur de la montagne et de la plaine agricole), créée en 1950, se joint à Saint-Hilaire-sur-Richelieu sous le nom de Ville de Mont-Saint-Hilaire.

Le harfang des neiges

Le harfang des neiges est une espèce d’oiseau de la famille des strigidés. Il est aussi appelé ookpik par les Inuits. Souvent observé dans les grands champs de Beloeil en bordure de l’autoroute 20, depuis 1987, il a été désigné oiseau emblématique du Québec.

Le plus ancien document qui mentionne Beloeil est un acte de concession obtenu par Charles Le Moyne, le 24 mars 1713, pour l’agrandissement de sa seigneurie récemment acquise. Ce document est connu sous le nom de « l’Augmentation de Belleüil ». Officiellement, Beloeil a été érigée en paroisse en 1832, reconnue civilement en 1835 et établie en municipalité de paroisse en 1855.

Le castor

Symbole national, le castor est depuis longtemps important pour les humains. Il a fourni aux peuples autochtones de tout le pays une riche source de protéines et de fourrure chaude pendant des milliers d’années. Il était également un personnage central dans certains mythes autochtones, synonyme de travail acharné, de détermination et d’ingéniosité et, également, un totem respecté ou un clan pour certains peuples.

La Ville tient son nom du capitaine Jacques de Chambly, commandant d’une garnison du régiment de Carignan-Salières. Créée en 1849, la municipalité de Chambly proprement dite est d’abord connue comme municipalité de village de Chambly-Canton. En 1952, elle devient Ville de Fort-Chambly et Chambly-Bassin devient Ville de Chambly. Ces deux villes fusionneront en 1965 sous le nom et le statut de cité de Chambly.

La loutre

Le terme loutre viendrait du mot latin lutra. Lutra est pour lythra, parce qu’on dit que la loutre coupe les racines des arbres sur les rives. La loutre est un mammifère aquatique qui se nourrit de poissons et dont la fourrure est très recherchée.

La Ville d’Otterburn Park doit son nom à Sir Joseph Hickson, né en 1830 à Otterburn, North­umberland, en Angleterre, devenu directeur général de la compagnie des chemins de fer Grand Tronc, en 187 4. En 1949, la municipalité de la paroisse de Saint-Hilaire, dont Otter­burn faisait partie intégrante, fut amputée de la majeure partie de son territoire pour créer la municipalité de Mont-Saint-Hilaire. À la suite de cette séparation, elle changea de nom pour devenir, en 1953, la Ville d’Otterburn Park dont l’exacte traduction du nom serait « le parc du ruisseau de la loutre »

Le canard branchu

Le canard branchu est considéré par beaucoup de naturalistes comme le plus beau canard d’Amérique du Nord, voire du monde entier. Le mâle, dans le plumage nuptial qu’il porte d’octobre à juin, surpasse en beauté tous ses congénères. La femelle, aux couleurs plus ternes, est quand même plus belle et plus colorée que ses cousines. Ce canard a la particularité de nicher dans les arbres creux.

L’histoire de Carignan débute il y a 350 ans, en 1665, année qui marque le début de la colonisation de la région. L’origine du nom de la Ville de Carignan est très claire. La municipalité de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly (1855) adopte le nom de Carignan en 1965. Ce nom rappelle le régiment de Carignan-Salières, la première unité militaire à venir au Canada en 1665.

Le carcajou

Le carcajou est un animal important dans le folklore des Premières Nations d’Amérique du Nord. Il est plus charognard que chasseur et dépend habituellement d’autres carnivores, dont les loups. Animal en voie de disparition, c’est ce qui explique en partie pourquoi très peu de gens en ont vu, même ceux qui passent beaucoup de temps dans la nature. Cette situation contribue à la réputation mystérieuse de cet animal et explique pourquoi le plus incompris des animaux sauvages du Québec est aussi l’un des moins connus.

La municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu fut fondée comme paroisse en 1792 et constituée civilement en 1855. Elle est nommée en l’honneur de l’évangéliste Marc et de la rivière Richelieu. Toutefois, rappelons que Samuel de Champlain, lors de son premier voyage en 1603 sur la rivière Richelieu, a remonté jusqu’au site actuel de Saint-Marc.

Le lièvre

Le lièvre d’Amérique peut se déplacer à la vitesse de 45 km/h et avancer jusqu’à trois mètres en un seul bond. Il utilise un réseau de sentiers dans la végétation ou dans la neige, entre les aires de repos (buissons branches basses, arbres tombés, souches, débris de coupe, grosse pierre). Il habite partout où de jeunes conifères sont présents : forêts, zones de repousse et anciens brûlis, taillis de tremble, broussailles, clairières, marais et marécages, bord des cours d’eau. Il est actif toute l’année, principalement au crépuscule ou durant la nuit.

La création du village de McMasterville a été proclamée officiellement le 31 juillet 1917. À cette époque, de nombreux travailleurs de la Canadian Explosives Limited (CXL) et leurs familles élisent domicile sur le territoire de la municipalité. C’est le président de la CXL de 1910 à 1925, monsieur William McMaster, qui inspira le nom de la Municipalité de McMasterville.

Le cerf de virginie

Le cerf de Virginie (communément appelé chevreuil) est l’un des animaux d’Amérique du Nord qui a su tirer profit des modifications subies par son habitat en raison de l’évolution du milieu rural. C’est un animal qui tolère bien la présence de l’humain avec qui il vit en étroite association. Mammifère, type de cervidé à la tête garnie de bois ramifiés, à la taille élancée et à l’allure majestueuse, aux pattes fines, agile à la course et gibier très recherché, notamment pour la chasse à courre.

C’est en décembre 1694 que le gouverneur Frontenac concède à Jean-Baptiste Hertel la seigneurie de Rouville, qui comprenait le territoire de Saint-Jean-Baptiste. Ce n’est que le 1er juillet 1855 que se fait l’érection de plein droit de la municipalité de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste. Le nom du village découle certainement du prénom du seigneur. Rappelons néanmoins que Jean Baptiste est le seul saint dont les chrétiens fêtent la naissance et qu’il est aussi reconnu pour avoir annoncé la venue de Jésus, avant même sa naissance.

L’ours

Ce mammifère plantigrade, carnassier ou omnivore, fait partie de la famille des ursidés. L’ours noir, qui possède le double statut d’animal à fourrure épaisse et de gros gibier, est présent dans toutes les régions du Québec, bien qu’on l’observe moins dans les régions densément peuplées.

Le cardinal de Richelieu a instauré le régime seigneurial en Nouvelle-France dès 1627. C’est dans ce contexte qu’une seigneurie voit le jour à Saint-Ours (1672). Le titulaire en est Pierre de Saint-Ours, officier du régiment de Carignan-Salières, arrivé en Nouvelle-France en 1665. L’origine du nom de ce lieu remonte à cet homme, né en France. Son patronyme pourrait faire référence à un certain saint Ours de Soleure, un chrétien venu de Suisse, qui fut torturé, puis décapité vers l’an 300, sous l’Empire romain, parce qu’il ne voulait pas renier sa foi.

L’orignal

La Réserve naturelle du Bois-des-Patriotes renferme un important milieu humide qui abrite une faune et une flore exceptionnelles. On y trouve plusieurs espèces en péril comme la grive des bois et la paruline du Canada, qui côtoient les épinettes et la sarracénie pourpre, une plante carnivore typique des tourbières et que l’on observe rarement dans le sud du Québec. C’est également l’un des rares endroits où l’on peut observer des orignaux en Montérégie.

En 1694, Louis XIV concéda un espace territorial sur la rive est de la rivière Richelieu à Louis de Gannes de Falaise. Il nomma sa seigneurie « la seigneurie de Saint-Denis », d’après le nom de sa femme, Barbe Denys.

L’ abeille

Abeille est un mot dont l’origine remonte au XIVe siècle. C’est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains insectes hyménoptères de la super-famille des Apoidea. Il existe plusieurs espèces d’abeilles au Québec, dont la plupart sont solitaires. Toutefois, l’espèce la plus connue, l’abeille domestique, est sociale. Cet insecte aux mœurs fascinantes construit un nid de cire, qu’il installe volontiers dans la ruche que lui offre l’apiculteur.

Henryville est d’abord le fruit de l’immigration de Loyalistes vers 1784, puis de francophones, au début du XIXe siècle. C’est en 1957 que la municipalité adopte officiellement le nom de Henryville. Ce nom fait référence à Edme Henry (1760-1841) notaire et agent pour le compte de Napier Christie Burton, alors seigneur de Noyan.

Le héron

Le Héron est un grand oiseau échassier, migrateur, à longues pattes et long cou, à bec droit et pointu, qui fréquente les lieux humides. Il se nourrit essentiellement de poissons, en même temps que de limaçons, en passant par les reptiles et les batraciens.

Saint-Jean est un nom de hameaux et de localités que l’on rencontre très fréquemment. Ces toponymes viennent de saint Jean le Baptiste, dernier des prophètes avant le christ. En 1666, un premier fort en bois, le Fort Saint-Jean, est érigé sur la rive de la rivière Richelieu, à l’initiative d’Alexandre de Prouville de Tracy. Une première paroisse, Saint-Jean-l’Évangéliste, est fondée en 1667. Elle est nommée en l’honneur de l’évangéliste Jean de Patmos et d’Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal français et ministre de Louis XIII. L’actuelle municipalité est issue de la fusion, en 2001, de cinq localités.

La grenouille

Les grenouilles constituent un maillon important de la chaîne alimentaire : elles se nourissent d’insectes et sont les proies des prédateurs tels que les oiseaux, les mammifères et les poissons. Pour les protéger, il faut d’abord prendre soin de notre environnement. Au Québec, on retrouve 11 espèces de grenouilles. Le chant des grenouilles est synonyme de vie… leur silence est un signal d’alarme!

Le nom de la localité vient d’abord de Sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. La composante Sabrevois, rappelle que ce territoire fut autrefois la seigneurie de Clément-Charles Sabrevois de Bleury (1697-1771), commandant au fort Chambly.

La mouffette

La mouffette est très souvent confondue avec le putois dans les bandes dessinée. Appelée aussi sconse ou bête puante, la moufette est un mammifère qui est dotée de 2 glandes anales qui sécrètent un liquide nauséabond qui peut porter jusqu’à 2km par bon vent. La moufette peut se loger dans les greniers des maisons et elle peut être porteuse du virus de la rage. Il faut donc éviter tout contact avec cet animal sauvage.

Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu, (dite autrefois rivière des Iroquois) la ville a vu passer les découvreurs de la Nouvelle-France : Jacques Cartier en 1535 et Samuel de Champlain, qui y vint pour la première fois en 1603. Par la suite, le gouverneur Charles Huault de Montmagny, y fait ériger, en1642, un premier fort sous le nom de Richelieu. C’est en 1665, que commença la véritable fondation de la région et le début d’un établissement permanent et définitif. En 2000, les villes de Sorel (rive droite du Richelieu) et Tracy (rive gauche) ont fusionné pour créer la ville actuelle.

La marmotte

La Marmota monax, appelée familièrement « siffleux » au Québec, constitue l’espèce la plus courante. C’est le plus grand mammifère fouisseur dans une grande partie de l’est de l’Amérique du Nord. La légende veut que si une marmotte voit son ombre le 2 février, elle retournera dans son terrier pour six autres semaines de temps hivernal. Si elle ne voit pas son ombre, le printemps sera hâtif.

La municipalité, qui a été créée en 1898, a choisi le nom de Saint-Paul en référence au nouvel archevêque de Montréal de l’époque, Paul Bruchési (1855-1939). Quant à l’appellation île-aux-Noix, elle vient de l’île éponyme qui se trouve près de la municipalité, sur la rivière Richelieu, et qui joua un rôle important dans l’histoire de la défense du Canada.

Le papillon monarque

Ce grand papillon est célèbre pour ses migrations de grande ampleur en Amérique, où il se déplace par groupes de millions d’individus sur des distances pouvant atteindre 4 000 km, deux fois par an, d’août à octobre vers le sud (surtout au Mexique), et au printemps vers le nord dont le sud du Québec. La durée de vie normale d’un monarque est d’environ deux mois l’été, et de plus de sept mois pour la forme hivernale.

Le nom de la municipalité fait référence à Saint Blaise de Sébaste, Saint Martyre et patron des maladies de la gorge, des cardeurs et « des joueurs d’instruments à vent ». Le nom de la municipalité rappelle également sa proximité géographique avec la rivière Richelieu.

La cigale

Trois espèces de cigales vivent au Québec. La caniculaire demeure la plus courante, et de loin, autant en ville qu’à la campagne. Omniprésente au plus fort de l’été dans les forêts québécoises, son chant ressemble à s’y méprendre à… un bruit de scie ronde. Elle se fait entendre de la mi-juillet à la mi-septembre environ. Son aire de distribution s’étend sur une bonne partie du sud du Canada et du nord des États-Unis.

Saint-Mathias-sur-Richelieu, jadis connue sous le nom de Pointe-Olivier, du nom de l’un des pionniers, voit le début de sa fondation en 1672, alors que le sieur Jacques de Chambly reçoit une seigneurie de part et d’autre de la rivière Richelieu. Bâtie en 1739, la paroisse connaîtra plusieurs noms avant d’être désignée, en 1809, sous le vocable de Saint-Mathias. Sa constitution civile dans sa forme actuelle remonte au 1er juillet 1855, mais c’est seulement en 1988 que le nom de la municipalité est remplacé par Saint-Mathias-sur-Richelieu en raison de sa situation géographique.

 

La perchaude

La Perchaude est un membre de la famille des perches. Petit poisson des eaux douces de l’Amérique du Nord, à nageoires dorsales épineuses, aux flancs marqués de larges bandes verticales foncées, à chair blanche très estimée. La perchaude est l’un des poissons les plus pêchés au Québec, surtout en hiver.

À l’origine, l’appellation de la municipalité serait née de l’expression « R. à la Colle » qui figurait sur des cartes du XVIIIe siècle. Éventuellement, les mots se sont soudés pour former le nom Lacolle. La municipalité a été marquée par le passage de Patriotes et de leur défaite face au général Colborne.

Le dindon sauvage

Le dindon sauvage est membre de l’ordre des Galliformes, qui comprend les faisans, les poulets et les cailles. Il se caractérise par un corps lourd. Les mâles qui pèsent entre 8,1 et 13,6 kg, appelés simplement dindons ou « glouglouteurs », sont beaucoup plus colorés que les femelles qui pèsent entre 3,6 et 6,3 kg. Lorsque les mâles déploient leur queue en éventail, ils semblent doubler leur taille. Les femelles sont appelées « dindes » et ne sont pas dotées de queues en éventail.

Richelieu a été fondé en 1869, par le notaire Norbert-Damase-Daniel Bessette.Le territoire de Richelieu était auparavant inclus au territoire de Saint-Mathias-sur-Richelieu (nom du village depuis 1855), fondé en 1739 par Claude Hertel de Beaulac, sous le nom de la paroisse L’Immaculée-Conception-de-la-Pointe-à-Olivier.

Le raton laveur

Le raton laveur qui porte ce nom en raison de l’habitude qu’il aurait de laver sa nourriture, est l’un des rares animaux qui semblent être capables de se réadapter à la vie sauvage après avoir été apprivoisés. Il arbore le masque caractéristique de l’espèce environ 19 jours après sa naissance, avant même que ses yeux ne s’ouvrent.

Le nom de la paroisse de Saint-Roch-de-Richelieu, fait référence à Roch de Montpellier, un saint catholique patron des professions médicales. Il rappelle aussi le premier seigneur de ces terres, François-Roch de Saint-Ours. La seigneurie de Saint-Ours fut créée en 1672, et la municipalité de la paroisse de Saint-Roch-de-Richelieu fut constituée civilement en 1859, par suite de la séparation de son territoire de celui de la paroisse de L’Immaculée-Conception-du-Petit-Saint-Ours. En 1998, Saint-Roch-de-Richelieu voit son statut de municipalité de la paroisse être changé pour celui de municipalité.