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La bernache / L’outarde

  • Artiste
    André Michel
  • Date
    2020
  • Lieu
    Mont-Saint-Hilaire, quai municipal

Le terme outarde est familièrement utilisé pour nommer la bernache du Canada. Cet usage est attesté dès les récits de Cartier et de Champlain. Ce nom proviendrait de sa ressemblance avec le mâle de l’outarde canepetière qui, pourtant, en est totalement différente puisque la bernache est un oiseau aquatique et l’autre, terrestre. Cette confusion remonte à l’arrivée des premiers explorateurs. Le mont Saint-Hilaire a été désigné Refuge d’oiseaux migrateurs en 1960. Les bernaches du Canada se rassemblent par centaines sur le lac Hertel en automne, durant la période de migratoire.

C’est en décembre 1694 que le gouverneur Frontenac concède la seigneurie de Rouville à Jean-Baptiste Hertel. Le mont est nommé en l’honneur de saint Hilaire de Poitiers, qui fut évêque de Poitiers vers 350. La municipalité de la paroisse de Saint-Hilaire fut créée en 1855. En 1912, une partie du territoire fut érigée en municipalité de village. En 1963, le village devient Ville de Saint-Hilaire-sur-Richelieu. En 1966, la petite corporation municipale de Mont-Saint-Hilaire (le secteur de la montagne et de la plaine agricole), créée en 1950, se joint à Saint-Hilaire-sur-Richelieu sous le nom de Ville de Mont-Saint-Hilaire.

André Michel

Fondateur des trois musées de Sept-Îles ou il a vécu 18 ans, époque où il passait plusieurs mois en forêt avec les Innus, mais aussi fondateur du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et de La Maison amérindienne, seul musée multi nations, hors communauté amérindienne, voilà 50 ans que le peintre-sculpteur ethnographe André Michel, travaille au rapprochement des peuples mais aussi à la promotion du respect de la Nature ou tout à son importance.

Lors de ses voyages à travers les trois Amériques et durant ses séjours en forêt avec ses amis des Premières Nations du Québec il a appris ce respect de la Terre-Mère : « Notre propre mère nous porte peut-être sur ses genoux pendant cinq ans environ. Mais la Terre supporte tous nos mauvais traitements et prend soin de nous pendant toute notre vie en nous offrant de la nourriture. Nous nous devons d’utiliser que ce qui est nécessaire et ne couper ou ne tuer que ce dont on a besoin pour vivre ».

En créant ce bestiaire de 15 sculptures pour la mise en valeur de la Route touristique du Richelieu André Michel a voulu apporter aussi une réflexion sur l’avenir de notre Terre chez la personne qui regardera les différentes fenêtres-sculptures puisque toutes représentent un animal différent lié avec raison à la municipalité dans laquelle elle se trouve. Pour l’artiste, il était important lors de l’installation, dans chaque lieu, de toujours voir dans la fenêtre-cadre d’aluminium, peinte or, cette rivière qui a marquée l’histoire de ce pays et que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal peint argent et son arrière-plan naturel. Beauté et respect ne sont pas indissociables.

une percées visuelles sur la rivière et les beautés des paysages afin que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal et son arrière-plan naturel. Pour l’artiste, « Beauté et respect ne sont pas indissociables ».