Le harfang des neiges
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ArtisteAndré Michel
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Date2020
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LieuBeloeil, rue Richelieu face à la rue Hubert
Le harfang des neiges est une espèce d’oiseau de la famille des strigidés. Il est aussi appelé ookpik par les Inuits. Souvent observé dans les grands champs de Beloeil en bordure de l’autoroute 20, depuis 1987, il a été désigné oiseau emblématique du Québec.
Le plus ancien document qui mentionne Beloeil est un acte de concession obtenu par Charles Le Moyne, le 24 mars 1713, pour l’agrandissement de sa seigneurie récemment acquise. Ce document est connu sous le nom de « l’Augmentation de Belleüil ». Officiellement, Beloeil a été érigée en paroisse en 1832, reconnue civilement en 1835 et établie en municipalité de paroisse en 1855.
André Michel
Fondateur des trois musées de Sept-Îles ou il a vécu 18 ans, époque où il passait plusieurs mois en forêt avec les Innus, mais aussi fondateur du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et de La Maison amérindienne, seul musée multi nations, hors communauté amérindienne, voilà 50 ans que le peintre-sculpteur ethnographe André Michel, travaille au rapprochement des peuples mais aussi à la promotion du respect de la Nature ou tout à son importance.
Lors de ses voyages à travers les trois Amériques et durant ses séjours en forêt avec ses amis des Premières Nations du Québec il a appris ce respect de la Terre-Mère : « Notre propre mère nous porte peut-être sur ses genoux pendant cinq ans environ. Mais la Terre supporte tous nos mauvais traitements et prend soin de nous pendant toute notre vie en nous offrant de la nourriture. Nous nous devons d’utiliser que ce qui est nécessaire et ne couper ou ne tuer que ce dont on a besoin pour vivre ».
En créant ce bestiaire de 15 sculptures pour la mise en valeur de la Route touristique du Richelieu André Michel a voulu apporter aussi une réflexion sur l’avenir de notre Terre chez la personne qui regardera les différentes fenêtres-sculptures puisque toutes représentent un animal différent lié avec raison à la municipalité dans laquelle elle se trouve. Pour l’artiste, il était important lors de l’installation, dans chaque lieu, de toujours voir dans la fenêtre-cadre d’aluminium, peinte or, cette rivière qui a marquée l’histoire de ce pays et que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal peint argent et son arrière-plan naturel. Beauté et respect ne sont pas indissociables.
une percées visuelles sur la rivière et les beautés des paysages afin que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal et son arrière-plan naturel. Pour l’artiste, « Beauté et respect ne sont pas indissociables ».