Le carcajou
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ArtisteAndré Michel
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Date2020
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LieuSaint-Marc-sur-Richelieu, rue Richelieu, face à l’église
Le carcajou est un animal important dans le folklore des Premières Nations d’Amérique du Nord. Il est plus charognard que chasseur et dépend habituellement d’autres carnivores, dont les loups. Animal en voie de disparition, c’est ce qui explique en partie pourquoi très peu de gens en ont vu, même ceux qui passent beaucoup de temps dans la nature. Cette situation contribue à la réputation mystérieuse de cet animal et explique pourquoi le plus incompris des animaux sauvages du Québec est aussi l’un des moins connus.
La municipalité de Saint-Marc-sur-Richelieu fut fondée comme paroisse en 1792 et constituée civilement en 1855. Elle est nommée en l’honneur de l’évangéliste Marc et de la rivière Richelieu. Toutefois, rappelons que Samuel de Champlain, lors de son premier voyage en 1603 sur la rivière Richelieu, a remonté jusqu’au site actuel de Saint-Marc.
André Michel
Fondateur des trois musées de Sept-Îles ou il a vécu 18 ans, époque où il passait plusieurs mois en forêt avec les Innus, mais aussi fondateur du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et de La Maison amérindienne, seul musée multi nations, hors communauté amérindienne, voilà 50 ans que le peintre-sculpteur ethnographe André Michel, travaille au rapprochement des peuples mais aussi à la promotion du respect de la Nature ou tout à son importance.
Lors de ses voyages à travers les trois Amériques et durant ses séjours en forêt avec ses amis des Premières Nations du Québec il a appris ce respect de la Terre-Mère : « Notre propre mère nous porte peut-être sur ses genoux pendant cinq ans environ. Mais la Terre supporte tous nos mauvais traitements et prend soin de nous pendant toute notre vie en nous offrant de la nourriture. Nous nous devons d’utiliser que ce qui est nécessaire et ne couper ou ne tuer que ce dont on a besoin pour vivre ».
En créant ce bestiaire de 15 sculptures pour la mise en valeur de la Route touristique du Richelieu André Michel a voulu apporter aussi une réflexion sur l’avenir de notre Terre chez la personne qui regardera les différentes fenêtres-sculptures puisque toutes représentent un animal différent lié avec raison à la municipalité dans laquelle elle se trouve. Pour l’artiste, il était important lors de l’installation, dans chaque lieu, de toujours voir dans la fenêtre-cadre d’aluminium, peinte or, cette rivière qui a marquée l’histoire de ce pays et que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal peint argent et son arrière-plan naturel. Beauté et respect ne sont pas indissociables.
une percées visuelles sur la rivière et les beautés des paysages afin que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal et son arrière-plan naturel. Pour l’artiste, « Beauté et respect ne sont pas indissociables ».