La tortue
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ArtisteAndré Michel
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Date2020
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LieuSaint-Basile-le-Grand, Parc Prudent-Robert
Symbole de persévérance et de sagesse, la tortue est présente à l’état sauvage notamment dans la rivière l’Acadie, principal tributaire de la rivière Richelieu, et son affluent, le ruisseau Massé. Le réseau de ce dernier s’étend sur 58 km et traverse plusieurs zones agricoles et urbaines, dont le territoire de Saint-Basile-le-Grand, mais également des marais, des tourbières et quelques peuplements forestiers marécageux. Le ruisseau est reconnu et protégé comme étant un corridor pour la biodiversité en Montérégie. On retrouve deux espèces de tortues dans la région, soit la tortue molle à épines et la tortue géographique.
Contrairement aux paroisses voisines riveraines du Richelieu, le cœur du village de Saint-Basile-le-Grand est implanté au milieu des terres, à proximité du chemin de fer, nouveau mode de communication et de transport à l’époque de sa fondation. C’est en 1870 que ce territoire, autrefois inclus dans la seigneurie de Chambly, a été reconnu comme paroisse distincte, répondant ainsi au besoin exprimé par un groupe de résidants dirigés par Basile Daigneault. C’est d’ailleurs en son honneur que fut nommée la paroisse. L’année suivante, en 1871, Saint-Basile-le-Grand devient officiellement une municipalité et elle obtient le statut de Ville le 5 juin 1969.
André Michel
Fondateur des trois musées de Sept-Îles ou il a vécu 18 ans, époque où il passait plusieurs mois en forêt avec les Innus, mais aussi fondateur du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et de La Maison amérindienne, seul musée multi nations, hors communauté amérindienne, voilà 50 ans que le peintre-sculpteur ethnographe André Michel, travaille au rapprochement des peuples mais aussi à la promotion du respect de la Nature ou tout à son importance.
Lors de ses voyages à travers les trois Amériques et durant ses séjours en forêt avec ses amis des Premières Nations du Québec il a appris ce respect de la Terre-Mère : « Notre propre mère nous porte peut-être sur ses genoux pendant cinq ans environ. Mais la Terre supporte tous nos mauvais traitements et prend soin de nous pendant toute notre vie en nous offrant de la nourriture. Nous nous devons d’utiliser que ce qui est nécessaire et ne couper ou ne tuer que ce dont on a besoin pour vivre ».
En créant ce bestiaire de 15 sculptures pour la mise en valeur de la Route touristique du Richelieu André Michel a voulu apporter aussi une réflexion sur l’avenir de notre Terre chez la personne qui regardera les différentes fenêtres-sculptures puisque toutes représentent un animal différent lié avec raison à la municipalité dans laquelle elle se trouve. Pour l’artiste, il était important lors de l’installation, dans chaque lieu, de toujours voir dans la fenêtre-cadre d’aluminium, peinte or, cette rivière qui a marquée l’histoire de ce pays et que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal peint argent et son arrière-plan naturel. Beauté et respect ne sont pas indissociables.
une percées visuelles sur la rivière et les beautés des paysages afin que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal et son arrière-plan naturel. Pour l’artiste, « Beauté et respect ne sont pas indissociables ».