La mouffette
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ArtisteAndré Michel
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Date2022
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LieuSorel-Tracy, 100 rue de la Reine
La mouffette est très souvent confondue avec le putois dans les bandes dessinée. Appelée aussi sconse ou bête puante, la moufette est un mammifère qui est dotée de 2 glandes anales qui sécrètent un liquide nauséabond qui peut porter jusqu’à 2km par bon vent. La moufette peut se loger dans les greniers des maisons et elle peut être porteuse du virus de la rage. Il faut donc éviter tout contact avec cet animal sauvage.
Au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Richelieu, (dite autrefois rivière des Iroquois) la ville a vu passer les découvreurs de la Nouvelle-France : Jacques Cartier en 1535 et Samuel de Champlain, qui y vint pour la première fois en 1603. Par la suite, le gouverneur Charles Huault de Montmagny, y fait ériger, en1642, un premier fort sous le nom de Richelieu. C’est en 1665, que commença la véritable fondation de la région et le début d’un établissement permanent et définitif. En 2000, les villes de Sorel (rive droite du Richelieu) et Tracy (rive gauche) ont fusionné pour créer la ville actuelle.
André Michel
Fondateur des trois musées de Sept-Îles ou il a vécu 18 ans, époque où il passait plusieurs mois en forêt avec les Innus, mais aussi fondateur du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et de La Maison amérindienne, seul musée multi nations, hors communauté amérindienne, voilà 50 ans que le peintre-sculpteur ethnographe André Michel, travaille au rapprochement des peuples mais aussi à la promotion du respect de la Nature ou tout à son importance.
Lors de ses voyages à travers les trois Amériques et durant ses séjours en forêt avec ses amis des Premières Nations du Québec il a appris ce respect de la Terre-Mère : « Notre propre mère nous porte peut-être sur ses genoux pendant cinq ans environ. Mais la Terre supporte tous nos mauvais traitements et prend soin de nous pendant toute notre vie en nous offrant de la nourriture. Nous nous devons d’utiliser que ce qui est nécessaire et ne couper ou ne tuer que ce dont on a besoin pour vivre ».
En créant ce bestiaire de 15 sculptures pour la mise en valeur de la Route touristique du Richelieu André Michel a voulu apporter aussi une réflexion sur l’avenir de notre Terre chez la personne qui regardera les différentes fenêtres-sculptures puisque toutes représentent un animal différent lié avec raison à la municipalité dans laquelle elle se trouve. Pour l’artiste, il était important lors de l’installation, dans chaque lieu, de toujours voir dans la fenêtre-cadre d’aluminium, peinte or, cette rivière qui a marquée l’histoire de ce pays et que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal peint argent et son arrière-plan naturel. Beauté et respect ne sont pas indissociables.
une percées visuelles sur la rivière et les beautés des paysages afin que la lumière changeante, selon le moment de la journée, fasse vivre l’animal et son arrière-plan naturel. Pour l’artiste, « Beauté et respect ne sont pas indissociables ».