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Moi, j’ai vu un garage

  • Date de début
    11 Mai 2024
  • Date de fin
    14 Oct 2024
  • Lieu
    Sentier Roger-Dubuc, McMasterville

Le photographe montréalais Claude Guérin a étudié l’histoire de l’art, les arts plastiques, le design graphique et les communications. Il travaille également en tant que graphiste majoritairement dans le milieu des arts. Depuis plus de quarante ans, il s’adonne à la photographie, mais plus récemment, depuis 2005, le photographe se consacre d’autant plus à sa pratique en parcourant les routes du Québec. Sa démarche artistique de nature souvent documentaire, consiste à explorer différents sujets en lien avec l’architecture et son environnement. Plus particulièrement, on retrouve dans son corpus des compositions de natures mortes, des cabanes ou de vieux garages, des marécages et autres plans d’eau, ou encore des affiches ou des graffitis.

 

Le travail de Claude Guérin présenté dans cette exposition, révèle à travers une grande simplicité les différentes typologies de bâtiments accessoires du Québec rural que l’on peut qualifier de micro-architectures vernaculaires. Cet engouement pour les bâtiments atypiques ou décrépis l’amène à parcourir au sens propre, comme au figuré, des chemins peu fréquentés pour capturer les particularités de ces structures singulières. Toujours cadrées en privilégiant le point de vue frontal et dans des proportions similaires, « les bâtiments photographiés prennent le dessus sur le paysage et s’imposent de façon monumentale)»[1] pour reprendre les mots de l’artiste.

 

Les images traduisent à la fois le silence et l’isolement, mais aussi une forme de sérénité des lieux ressentis dans chacune des images. Claude Guérin propose à travers la photographie, d’archiver ces banalités architecturales et nous incite à porter une attention intriguée sur des immeubles qu’on remarque peu.

[1] Claude Guérin, La fabrique culturelle, [En ligne] https://www.lafabriqueculturelle.tv/capsules/8186/claude-guerin-monumentales-cabanes, consulté le 18 avril 2024.