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Rencontre avec l’artiste Lousnak

  • Date
    21 Sep 2024
  • Heure
    14h
Dans le cadre de la Journée internationale de la Paix, le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire organise une rencontre-échange avec l’artiste Lousnak qui vient parler de son projet 𝐷𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠 en hommage aux enfants tués lors des guerres, notamment lors des bombardements à Gaza.
La rencontre-échange est prévue au MBAMSH 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐦𝐞𝐝𝐢 𝟐𝟏 𝐬𝐞𝐩𝐭𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐚̀ 𝟏𝟒𝐡. D’ailleurs, Lousnak fera une partie de l’installation 𝐷𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠, au sol, dans la salle permanente et amènera quelques œuvres.
Artiste multidisciplinaire d’origine arménienne, Lousnak est née à Beyrouth. À 11 ans, elle fuit la guerre et s’installe au Québec en 1982. Elle débute sa carrière comme graphiste et signe la pochette des albums de nombreux artistes dont Lhasa et Yves Desrosiers. En 2003, elle gagne le Félix pour “meilleure pochette de l’année” à l’ADISQ.
Le sculpteur Arto Tchakmakdjian devient le mentor de Lousnak qui développe ses talents de peintre sculpteur en suivant des cours d’arts visuels à l’UQAM. Elle collabore avec Armand Vaillancourt et co-signe à Paris une exposition avec le réalisateur Atom Egoyan pour qui elle interprète le rôle de « la mère » dans son film Ararat et qui lui permet de marcher sur le tapis rouge au festival de Cannes au côté de Charles Aznavour.
Lousnak est aussi auteur, compositeur et interprète. Militante de souvenir, elle a choisit la mémoire comme engagement humanitaire et politique. Son dernier travail 𝐷𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠 est une installation participative à la mémoire des enfants tués durant les guerres.
𝐷𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠 est un appel à la paix.
“Les images des derniers mois ont vraiment fait remonter quelque chose en moi et 𝐷𝑟𝑎𝑝𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐𝑠, une installation participative en mémoire des enfants tués durant les guerres, est ma réponse. En tant qu’enfant j’ai vécu la guerre au Liban, en tant qu’Arménienne, j’ai grandi sous ce nuage noir qu’était le génocide des Arméniens. En tant qu’artiste, je ne peux pas rester silencieuse, je ressens le besoin et le devoir de m’exprimer, pour tous les enfants tués, durant toutes les guerres, les génocides, les massacres. Mon installation est un message de paix collective. Les gens amènent un drap blanc de leur foyer, les enfants dessinent des images de paix »