Camp estival artistique

Paul-Émile Borduas, fondateur du mouvement artistique automatiste du Québec, se regroupe avec d’autres artistes en 1939 afin de défendre l’art contemporain contre les styles classiques. Les jeunes seront invités à se laisser imprégner de sa démarche innovante lors de leurs créations de la semaine.

Avant de développer son approche picturale distincte, Marcelle Ferron étudie auprès de maîtres et suit une formation éprouvée depuis des générations. Tout comme elle, les enfants utiliseront les techniques des beaux-arts pour réaliser des œuvres. Avant de briser les règles, il faut les maîtriser!

Pour les automatistes, Maurice Perron fut un archiviste précieux qui a permis à leurs œuvres, leurs visages et même leurs mots de circuler encore aujourd’hui. Les enfants découvriront tant sa pratique de la photo que son travail d’édition maison auquel il s’adonne pour la publication de Refus Global.

Depuis les années 1930, la société Radio-Canada s’impose dans le quotidien des habitants en leurs apportant nouvelles et divertissements. Pour Pierre Gauvreau, le cinéma, la télévision et la peinture deviennent des médiums puissants pour connecter avec le public. Durant la semaine, les enfants navigueront entre le 3^e et le 7^e art.

Après l’automatisme, Marcel Barbeau, comme les autres peintres du Québec, se doit d’innover encore une fois. Les grands coups de pinceaux font place à une application minutieuse et géométrique. À leur manière, les enfants agenceront formes et couleurs en une œuvre harmonieuse.

Le musée et les maison d’artistes sont ouverts pour vos visites en famille!

Mouvement multidisciplinaire européen, les démarches surréalistes sont sources d’inspiration pour les artistes automatistes. Déjà, avant la signature de Refus Global, Jean-Paul Riopelle côtoie et expose avec le groupe parisien. Tout comme les surréalistes, les enfants se laisseront porter par l’univers du rêve pour réaliser leurs œuvres.

Ouverture d’un groupe pour les 6 et 7 ans, 8 places disponibles seulement.

Les peintres de l’art naïf échappent aux rigoureux standards des Écoles de beaux-arts et se laissent inspirer par les sujets de leur quotidien. Entourés de l’exposition du MBAMSH sur l’art naïf québécois, les jeunes pourront réinventer cette esthétique à leur goût.

Ouverture d’un groupe pour les 6 et 7 ans, 8 places disponibles seulement.

À partir de 1962, un projet de grande envergure occupe l’île de Montréal, la construction du réseau souterrain de métro. Ce chantier offrira du travail à de nombreux artistes comme chaque station doit inclure une œuvre originale. Jean-Paul Mousseau, directeur artistique, ouvre la porte à ses contemporains, et, avec eux, les enfants plongeront dans l’univers de l’art public sous Montréal.

Danseuse, chorégraphe, peintre et sculptrice, Françoise Sullivan repousse les conventions artistiques. Aujourd’hui, on retrouve dans quelques œuvres l’influence de la carrière de Sullivan. À leur manière, les jeunes seront invités à explorer l’art dans une perspective pluridisciplinaire.