Tchernobyl

Née à Montréal en 1980, Sarah Poirier est une artiste multidisciplinaire autodidacte.

Dans les années 2000, elle explore la photographie numérique et développe une véritable passion pour ce médium. Elle visite villes et villages avec son appareil et photographie les bâtiments, l’architecture ainsi que de nombreux paysages.

L’artiste développe un intérêt pour les lieux abandonnés qui dégagent quelque chose d’unique et d’irréel. Dans ces lieux, Sarah Poirier ressent souvent un sentiment de tristesse empreint d’un calme inhabituel et découvre la beauté dans ces décors dignes de la fin du monde tout en appréciant y voir la nature reprendre sa place. La photographie permet ainsi de garder en souvenir ces lieux qui ont déjà été utiles, habités, vivants et de s’intéresser à leurs histoires, de les raconter à travers les yeux, la vision et la lentille de la photographe.

Au début des années 2010, Sarah Poirier regarde un reportage télévisé montrant la zone d’exclusion de Tchernobyl en Ukraine, abandonnée à cause de la catastrophe nucléaire de 1986. Troublée, elle décide quelques années plus tard de préparer un voyage en Ukraine dans le but d’explorer la zone d’exclusion et de l’immortaliser par la photographie. Les magnifiques paysages, l’architecture, les superbes cathédrales et leurs dômes dorés l’impressionnent. Afin d’échanger avec les ukrainiens et d’en apprendre davantage sur le pays et sa culture, elle se familiarise avant son départ avec les bases de la langue russe.

Par ses œuvres, Sarah Poirier désire nous faire connaître une époque révolue et contribuer à préserver la mémoire collective.