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Programmation 2004

La détresse de l'espèce : réalité ou contre réalité ?

Du 25 janvier au 21 mars 2004

Images de clones
Dalia Chauveau s'intéresse à la construction de l'identité, aux manipulations génétiques et par conséquent au clone, à son identité et à son devenir. En 1999, elle fondait une agence de clonage fictive et invitait les participants à créer leur alter ego, à leur image ou à l'image de leurs désirs. Les œuvres ainsi conçues par les spectateurs participants, en salle ou sur le web, prennent la forme de portraits/fiches numériques à caractère holographique. Le contexte artistique dans lequel elles sont placées nous invite à une réflexion sur le monde et à propos du monde. Il est permis de s'inquiéter du sort réservé à ces créations.

Paysages de guerre
Jean-François Provost distingue bien peu de différences entre le Moyen-Âge et notre époque, si ce n'est celles liées au développement technologique. Nous vivons au temps des "barbares civilisés" : les guerres se poursuivent toujours aussi sauvagement, sauf qu'aujourd'hui les uns se serrent la main avant de commencer et les autres assistent au massacre dans le confort et l'indifférence.Ces préoccupations qui motivent Jean-François Provost se traduisent aussi dans sa perception du tableau qu'il compare à un "champ de bataille" où se livre un perpétuel combat entre l'artiste et la matière. Ce combat laisse de nombreuses cicatrices et ruines, il engendre des paysages ravagés par les interventions de l'artiste. Il est permis de s'inquiéter de l'avenir de l'Homme.

Natures vives

Du 28 mars au 23 mai 2004

Suzanne Chabot et Jacques Ste-Marie, art numérique
Ces deux artistes travaillent ensemble depuis la fin des années '80. Mais c'est en 1992 que les premières œuvres communes apparaissent, d'abord lors d'une exposition en duo à la galerie Linda Verge à Québec, puis lors du Symposium de peinture de Baie-St-Paul. Ils se consacrent, depuis la fin de 1997, presque exclusivement à ce travail en commun qu'ils signent «Chabot-Ste-Marie». Le point de départ de leur travail est la saisie sur vidéo du sujet qu'ils veulent traiter. De cette multitude d'images en mouvement, ils saisissent les plus évocatrices et les numérisent, les recadrent et les rehaussent. Puis, à l'aide d'un logiciel, KaléidoScope, qu'ils ont développé selon leurs besoins, ils combinent ces images par superposition, transparence, diffusion et pulvérisation au moyen de balayages successifs. Ils demandent ensuite à l'ordinateur de leur présenter de façon aléatoire une suite d'images combinées et transformées, selon les règles qu'ils ont eux-mêmes établies et ce, dans une infinité de possibilités. Cette présentation d'images en continuelle mutation et désordre crée un effet de surprise qui les aide à choisir les plus intéressantes, significatives, émouvantes. En revisionnant ces images, ils font le choix «définitif» qui les mène à la production d'œuvres sous diverses formes : estampes numériques, médias mixtes sur toile ou œuvres vidéonumériques.

Pays'arts

Du 29 mai au 6 juin 2004

Un rendez-vous exceptionnel au coeur du paysage avec des créations réalisées par des adolescents de la Montérégie et des adultes ayant une déficience intellectuelle. L'exposition de ces paysages intérieurs, physiques, métaphysiques, métaphoriques, écologiques, abstraits ou réalistes, constitue une belle occasion d'explorer l'univers du conscient et de l'inconscient.

Dalí et Bonet, du surréalisme au mysticisme

Du 17 juin au 26 septembre 2004

L'année 2004 est universellement consacrée à Salvador Dali, pour commémorer le centième anniversaire de sa naissance. C'est aussi le vingt-cinquième anniversaire du décès de Jordi Bonet. Cette exposition, spécialement préparée par le Musée d’art de Mont-Saint-Hilaire rend hommage à ces deux grands artistes catalans en les réunissant pour la première fois dans cette terre d'accueil choisie par le plus jeune.

Salvador Dali
Plus de soixante-dix oeuvres choisies parmi la collection Pierre Argillet, graveur et ami intime de Dali, sont présentées aux amoureux du plus excentrique des artistes surréalistes espagnols. Mentionnons par exemple des suites aussi célèbres que La Mythologie, Les Hippies, La Vénus aux fourrures et la Tauromachie surréaliste. En 40 ans, Argillet a publié plus de 176 différentes gravures en noir et blanc ou couleurs, ce qui représente environ vingt pourcent de ce que Dali publia tout au long de sa carrière. Au cours du dernier quart du XXe siècle , ces fabuleuses gravures ont pratiquement fait le tour du monde, ayant été exposées dans plus de treize musées dont le Musée Boymans de Rotterdam et le Musée Pouchkine de Moscou, en passant par l'Isetan Museum of Art de Tokyo, dans le cadre de diverses expositions consacrées à Salvador Dali.

Jordi Bonet
Jordi Bonet a hérité de la sensibilité espagnole dont Cervantes, Garcia Lorca et Dali ont brillé d'une manière éblouissante. En accord avec l'esprit dalinien, il a su «faire de sa faiblesse une force, transcender l'absurde». Amputé du bras droit à lâge de huit ans, Bonet n'aura eu de cesse de créer sculptures, murales et peintures jusqu'à la fin. L'imposant sarcophage en céramique créé en 1963 par Jordi Bonet prend place au coeur de l'exposition, rappellant son décès prématuré à quarante-sept ans. Plusieurs autres bronzes et aluminium complètent l'exposition faisant la démonstration de la fougue de cet artiste et illustrant sa filiation artistique avec son compatriote catalan.

L'ART pour tous TOUS pour l'art: Le paysage réinventé

Du 7 au 17 octobre 2004

Cette exposition concours annuelle regroupe les œuvres de 150 artistes : peintures, aquarelles, dessins, pastels, techniques mixtes, collages, etc.

Rétrospective 1973-2003/Au coeur de l'objet

Du 24 octobre au 28 novembre 2004

Michel Varin, Rétrospective 1973-2003
Trente années d'activités de recherche en art visuel
Guidé par la vision inconsciente, informé par l'intuition et provoqué par le réel, Michel Varin cherche à exprimer la dualité et la complémentarité de la matière et de l'esprit. Ses oeuvres sont gravées dans la matière fluide devenue rigide, accentuées des couleurs de l'émotion et du souvenir, complétées par des signes graphiques ou des matériaux organiques porteurs de charges symboliques se référant aux mythes et aux éléments de la création.

Ghislaine Verville, Au coeur de l'objet
Au-delà de la surface de ces sculptures, en leur coeur sombre et profond, s'entrelacent l'intérieur et l'extérieur comme un labyrinthe chaotique. L'expérience entre l'intérieur et l'extérieur apparaît ambigüe : à la fois familière et pourtant si étrange, quand elle dénoue les limites de l'être et du paraître.Se rassembler, échanger, communiquer. Voilà qui est au coeur de l'objet.

La Collection Duplessis

Du 5 décembre 2004 au 13 février 2005

Maurice Duplessis fut le Premier ministre du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959. Il a laissé à sa mort une importante collection de peintures qui fut essentiellement constituée dans les années 50. Offertes par des proches à Noël ou par des connaissances professionnelles en diverses occasions, ces œuvres provenaient des marchés de Londres, de Paris et de New York. Elles furent acquises principalement par l’intermédiaire des galeries Watson et Dominion de Montréal. L’exposition présente trente-quatre des soixante-cinq œuvres que compte la collection Duplessis ainsi que le buste du Premier ministre réalisé par Émile Brunet. Il s’agit essentiellement de paysages et de scènes de genre. Les visiteurs y trouveront des valeurs sûres représentées à la fois par des toiles de grands maîtres européens tels Turner, Boudin et Jongkind, et par des tableaux de peintres québécois et canadiens renommés, notamment Krieghoff, Edson, Coburn ou encore Walker. En ce qui a trait à l’art canadien français, il semble que le Premier ministre appréciait surtout les œuvres qui véhiculaient des images et des valeurs traditionnelles. En confiant la collection au Musée national des beaux-arts du Québec, la succession de Maurice Duplessis assurait non seulement la mémoire de l’homme politique mais la conservation de ce bien culturel pour des générations à venir.