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Exposition en cours

C'est la fête au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire cet été! Célébrons ensemble les 75 ans de la parution de Refus global en explorant ce corpus de Marcel Barbeau (1925-2016), représenté en nombre et en qualité parmi les œuvres de la collection permanente du MBAMSH.
Afin d'offrir au public une exposition couvrant plus de 60 ans de création artistique du peintre et sculpteur, le MBAMSH a pu compter sur la généreuse et dévouée collaboration de Yves Laroche Galerie d'art.
Pour accompagner cette sélection de peintures, encres et maquettes, de Marcel Barbeau, un salon est consacré aux extraits de Marcelle Ferron, Françoise Sullivan, Fernand Leduc, Pierre Gauvreau, et une reproduction d'un texte extrait du recueil ''Étal mixte'' de son frère Claude, un des principaux auteur du manifeste de 1948, dont l'exemplaire no 130 sera exhibé pour cette grande occasion.
Les admirateurs du travail de Maurice Perron pourront apprécier les compléments visuels de l'exposition, puisque le MNBAQ et la Succession Maurice Perron, ont autorisé l'utilisation de quelques uns des désormais célèbres portraits du photographe.
Afin de célébrer adéquatement la carrière exceptionnelle de Barbeau, et de ce jalon dans l'histoire contemporaine québécoise, une manifestation artistique aura lieu le dimanche 6 août prochain au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.

LE 100e DE JEAN-PAUL RIOPELLE À MONT-SAINT-HILAIRE

En cette année du centenaire de naissance de Jean-Paul Riopelle (1923-2002), le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et La Maison autochtone offrent des expositions permanentes renouvelées, présentant des éléments notoires parmi l’impressionnante production de l’artiste. Les deux institutions muséales de Mont-Saint-Hilaire poursuivent ainsi les célébrations autour de Riopelle avec des propositions artistiques complémentaires et élaborées en fonction de leurs mandats respectifs.

Au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire

La Collection Jean-Paul Riopelle, présentée au sein de la salle permanente du MBAMSH, est une exposition consacrée à la mise en valeur d’Album 67. Cette série de 15 lithographies, réalisée dans le contexte de L’Exposition universelle de 1967 à Montréal (Expo 67), traduit différentes variations chromatiques à travers des compositions expressionnistes en all-over, dans lesquelles Riopelle y introduit notamment une gestuelle calligraphique. Cette édition spéciale de tirages « hors commerce » de la série, est déployée à l’image d’une vague ceinturant les cimaises pour produire un ensemble dynamique. Vous pourrez contempler ces oeuvres exceptionnelles dans le répertoire de l’artiste, dont la contribution résonne parfaitement avec le 75e de la parution de Refus global, une occasion également soulignée cette année par le MBAMSH avec l’exposition temporaire en cours jusqu’au 8 octobre. Intitulée Marcel Barbeau : Global mixte, le corpus de l’artiste est mis en lien avec le Salon des automatistes, dans lequel l’exemplaire no 130 du manifeste Refus global est exposé dont la couverture présente la création de Riopelle, datant de 1948.

À La Maison autochtone

Le Salon Riopelle tel est le nom de l'espace permanent de La Maison autochtone dédié à cet artiste visionnaire et avant-gardiste qu'est Jean-Paul Riopelle. En plus de présenter la série Parler de corde inspirée des jeux de ficelles inuit et du Grand Nord, l'espace mais en exergue l'une des plus grandes passion et inspiration de l'artiste : la nature. Visible notamment dans la série Autre mouches qui puise son inspiration dans l’intérêt de l’artiste pour la pêche et la fabrication artisanale des mouches ou encore dans la sérigraphie Oies aux herbes sauvages dont il a offert à La Maison autochtone une centaine de tirages lors de son ouverture en guise de soutien à l'organisme, cet amour de la nature et de la faune transparait chez Riopelle dans la majorité de son travail. Cette exposition contient également plusieurs objets que Jean-Paul Riopelle affectionnait particulièrement, notamment son canot d'écorce de bouleau fabriqué par le célèbre artisan César Newashish de la Première Nation atikamekw.

Dans cette optique, le Passeport Riopelle au tarif avantageux, valide pour une durée de 48 heures consécutive, permet d’optimiser l’expérience du visiteur qui bénéficie d’un libre accès à la « Collection Jean-Paul Riopelle » du MBAMSH et au « Salon Riopelle » de La Maison autochtone. 

D’autre part, le Passeport Les Muséales vous permet également de découvrir d’autres lieux importants pour Jean-Paul Riopelle. En plus de visiter La Maison autochtone et le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, vous aurez accès à la Maison Paul-Émile-Borduas lieu mythique où fût rédigé et signé le manifeste Refus global, ainsi que le Domaine Ozias-Leduc, fréquenté par Riopelle dans les années 1940, à l’époque où le peintre pomiculteur accueillait des artistes à Correlieu, son atelier.


ÉCHANGE ARTISTIQUE
CANADA-FRANCE

D'UNE MONTAGNE À L'AUTRE, AIX-EN-PROVENCE

C'est jusqu'au 16 septembre que la galerie La Manufacture, d'Aix-en-Provence, reçoit la deuxième partie de cet échange culturel international suite à sa présentation au MBAMSH à l'été 2022.
Rendue possible grâce au support du Conseil des arts du Canada, l’idée originale de cette exposition est issue d’une discussion entre deux des artistes québécois, Réal Calder et André Michel, qui ont invité l'incomparable Tania Lebedeff, pour créer des oeuvres autour du mont Saint-Hilaire. Ensemble ils souhaitent provoquer une réflexion sur la pratique artistique et construire des liens durables entre les différents milieux éloignés géographiquement, rassemblée autour de la peinture et de la nature. La présence des montagnes au sein de cette exposition n’est pas fortuite. Au contraire, elle sert de liant car elle réfère au mysticisme commun aux deux montagnes pour deux artistes tout aussi mythiques: Paul Cézanne et Ozias Leduc; deux peintres qui ont chéri et peint chacun de leur côté de l’Atlantique « leur » montagne, soit la (montagne) Sainte-Victoire pour Cézanne, et le mont Saint-Hilaire pour Ozias Leduc.
Respectivement, comme les trois cousins: ninon anger, Don Jacques Ciccolini et Isabelle Litschig, plusieurs artistes les ont observées, parcourues, senties, explorées ; ils les ont dessinées, peintes, photographiées, voire même, sculptées. Encore aujourd’hui au 21e siècle, cet attrait s'exprime en œuvres personnalisées et originales. Ces oeuvres-hommages démontrent à quel point leur présence est importante et combien il est vital de sauvegarder leur environnement naturel et de le protéger des exploitations de plus en plus envahissantes, qui menacent leur précieuse valeur patrimoniale et écologique.