Skip to main content

Programmation 2013

Mercedes Uribe et Isabelle Gauvreau

Du 20 janvier au 24 mars 2013

Mercedes Uribe
Les oeuvres de Mercedes Uribe s'inspirent du quotidien dans une démarche tournée autour du Présent. Les images sont marquées par de multiples empreintes et traces éphémères reproduites sous forme de caches et tampons. Ses oeuvres sont tout en mouvement, dans un climat à la fois dynamique et relaxant. Vidéo

Isabelle Gauvreau
Les oeuvres présentées par l'artiste Isabelle Gauvreau ont pour thématique le corps de la femme, dans une représentation plus qu'originale. En effet, cette artiste utilise différents médiums comme le fusain, la craie pastel, l'encre de chine, la feuille d'or ou encore des collages afin de travailler sur des superpositions, le tout, sur papier japonais. Dans ses oeuvres, l'artiste se pose en tant que chorégraphe, afin de donner au corps des positions qui expriment des émotions particulières. L'approche se veut intimiste, très personnelle et explore les difficultés d'être une femme.

Chant vital / Jardin D'Eden

Du 2 avril au 9 juin 2013

Frédéric Metthé
Cette exposition de peintures abstraites est un « cri primal » comme le dit si bien l'artiste, une expression de son art et du chant de son âme. C'est également un plaidoyer pour l'art abstrait qui est encore le mal aimé des arts visuels, selon Frédéric Metthé. Ses tableaux veulent interpeller le spectateur afin qu'il découvre la symbiose qui peut exister entre les formes et les couleurs.

Andrzej Maciejewski
Les photographies présentées par Andrzej Maciejewski sont inspirées des natures mortes des vieux maîtres de la peinture tels Michelangelo, Carravaggio, Louis Melemdez ou les grands maîtres hollandais. Mais derrière ces accumulations de fruits tous aussi parfaits et colorés les uns que les autres se cache un autre message, celui des problèmes liés à la gestion des ressources alimentaires mondiales. Ainsi Jardin d'Eden nous montre l'approche souvent naïve que nous avons de la nature en glorifiant sa fertilité et son opulence, en cachant des aspects plus négatifs de l'exploitation que l'on en fait, souvent maltraitée au profit de l'argent et du confort.

Borduas, les années new yorkaises 1953-1955

Du 21 juin au 15 septembre 2013

Le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire et son partenaire Hydro-Québec ont l'immense honneur de présenter l'exposition Paul-Émile Borduas, les années new-yorkaises et l'Héritage de Borduas, huit artistes autour de Françoise Sullivan. Cet événement unique en Amérique propose des tableaux de Paul-Émile Borduas réalisés pendant ses deux années de vie à Provincetown et New York entre 1953 et 1955, années pendant lesquelles il connaît un très grand succès et années également marquées par des changements dans son style. Une section est consacrée à l'Héritage de Borduas. Elle présente des œuvres de Françoise Sullivan, Élise Caron, Deborah Carruthers, Lise Létourneau, Marie-Hélène Bellavance, Mirana Zuger, Thérèse Joannette, Nicole Ménard et Trevor Kiernander, artistes héritiers de la démarche artistique du mouvement automatiste.

Salon d'automne, 150 variations sur La mémoire de l'eau

Du 26 septembre au 27 octobre 2013

Cette année, à l'occasion de l'année internationale de l'eau, l'exposition aura pour thème La mémoire de l'eau, ce qui permettra aux artistes d'explorer toutes les facettes de cet élément si essentiel à nos vies.

Projet Cuba / et le désastre, mon amour

Du 3 novembre 2013 au 12 janvier 2014 

Lénetsky
Lénetsky présente des peintures qui réussissent à mêler l'abstrait et le figuratif, deux courants pourtant contraires. En effet, sur ses représentations de murs cubains aux teintes abstraites sont apposés des collages, dessins, écrits, on ne peut plus figuratifs, où les messages sont à la fois révolutionnaires, de propagande, d'amour ou encore poétiques. Le peintre propose sa vision de Cuba, une vision subjective emplie de souvenirs et d'impressions recueillis lors d'un voyage il y a vingt-cinq ans. Né en 1950 à Montréal, Lénetsky est ballotée de collège en institutions religieuses durant son enfance. Il en garde une solide culture mais surtout un appétit de liberté individuelle et un rejet des conformismes. Il étudie la littérature et les arts à l'Université de Montréal et à l'École nationale de théâtre du Canada et mène, aujourd'hui, de front une carrière littéraire et picturale. Entre 1976 et 1990, il a dirigé un atelier de sérigraphie à Montréal. De 1983 à 1986, il fit son premier séjour en France, puis s'y fixa en 1994. Il présente l'ensemble de ses peintures dans des expositions personnelles: la première en 1976 à Montréal, puis régulièrement tous les deux ans en France. Plus proche de l'abstraction, bien que laissant déchiffrer parfois quelque figuration, il pratique une peinture fortement gestuelle et colorée.

Michel Depatie et Carole Forget
Après avoir voyagé à Cuba, l'exposition de Michel Depatie et Carole Forget s'installe à Mont-Saint-Hilaire pour nous apporter rêve et surtout réflexion. Ce projet à deux voix propose un dialogue entre la poésie et la photographie autour de deux thématiques: l'état désastreux de notre planète et la poursuite d'un amour. Carole Forget apporte d'un côté sa parole de femme avec ses textes alors que de l'autre côté Michel Depatie nous apporte son regard d'homme à travers ses clichés. Ceci apporte toute une dualité à leur exposition plongée entre le déchirement d'une intimité heureuse et l'état pitoyable du monde. Possédant une formation en cinéma, Michel Depatie est photographe et vidéaste; il a fait également plusieurs installations et actes poétiques. Sa démarche interroge le sort de nos sociétés et le vivre-ensemble. Pour cette exposition, il décompose le processus de fabrication de la photographie, par des diptyques sur verre réalisés, d'une part, avec un appareil digital et présentés sous forme de négatifs, d'autre part, avec un simple téléphone cellulaire et auxquels il fait subir un processus de pixellisation. La poésie de Carole Forget est portée par une dialectique entre les mondes de l'intime et l'espace du dehors. Le référent extérieur peut être géographique ou celui d'une œuvre d'art. Elle a complété une maîtrise en création littéraire à l'UQAM dont le mémoire portait sur le dialogue entre la poésie et la photographie.